Baignade interdite
The Swimmer
Film dramatique de Franck Perry et Sydney Pollack sorti en 1968
(1h35)
L'idée est folle mais réalisable. Pour retourner dans sa villa, l'inconnu en slip de bain, plonge de piscine en piscine. Pour quelle raison s'est-il lancé dans cette entreprise originale ? Mystère, mystère...
Film dramatique de Franck Perry et Sydney Pollack sorti en 1968
(1h35)
L'idée est folle mais réalisable. Pour retourner dans sa villa, l'inconnu en slip de bain, plonge de piscine en piscine. Pour quelle raison s'est-il lancé dans cette entreprise originale ? Mystère, mystère...
Toute la force du film réside dans
cette absence de mise en contexte et d'informations sur le
personnage.
Dans le premier plan, nous voyons par ses yeux. Il avance dans un sous-bois puis c'est le grand plongeon dans le bassin et au coeur de l'intrigue. Nous ne savons rien de lui. Chaque visite chez un voisin nous dévoile quelques éléments sur son passé, sur son caractère ou ses relations aux autres. Pourtant au fil de l'eau, l'énigme demeure, nous noyant dans un bain de colle et d'interrogations.
Alors que le faste des villas s'étale sous notre regard, révélant ainsi la condition sociale du nageur joué par Burt Lancaster, la tenue minimaliste de ce dernier revêt de multiples significations.
Malheureusement, risquant de mettre notre héros complètement à nu en les évoquant, je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même.
Du rêve au cauchemar
Ce film est un petit ovni cinématographique riche en métaphores, très peu connu, et qui donne l'illusion de la féérie.
Les eaux bleues des piscines brillent, le soleil donne son maximum, les verres de whiskies scintillent, tout comme les pierres des bagues et les gourmettes.
Après les débauches et les orgies où l'alcool coule à flot, les fortunés se reposent dans une douce torpeur.
Mais cette impression d'agréable langueur qui nous ferait presque rêver, se dissipe pour laisser place progressivement à un malaise oppressant et persistant.
Adapté d'une courte nouvelle de John Chiver écrite en 1964, ce long-métrage est une merveilleuse critique du mode de vie superficiel et impudique de la bourgeoisie américaine des années 50.
The Swimmer ou quand Lancaster en presque tenue d'Adam remonte à la source originelle.
Stéphanie
Dans le premier plan, nous voyons par ses yeux. Il avance dans un sous-bois puis c'est le grand plongeon dans le bassin et au coeur de l'intrigue. Nous ne savons rien de lui. Chaque visite chez un voisin nous dévoile quelques éléments sur son passé, sur son caractère ou ses relations aux autres. Pourtant au fil de l'eau, l'énigme demeure, nous noyant dans un bain de colle et d'interrogations.
Alors que le faste des villas s'étale sous notre regard, révélant ainsi la condition sociale du nageur joué par Burt Lancaster, la tenue minimaliste de ce dernier revêt de multiples significations.
Malheureusement, risquant de mettre notre héros complètement à nu en les évoquant, je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même.
Du rêve au cauchemar
Ce film est un petit ovni cinématographique riche en métaphores, très peu connu, et qui donne l'illusion de la féérie.
Les eaux bleues des piscines brillent, le soleil donne son maximum, les verres de whiskies scintillent, tout comme les pierres des bagues et les gourmettes.
Après les débauches et les orgies où l'alcool coule à flot, les fortunés se reposent dans une douce torpeur.
Mais cette impression d'agréable langueur qui nous ferait presque rêver, se dissipe pour laisser place progressivement à un malaise oppressant et persistant.
Adapté d'une courte nouvelle de John Chiver écrite en 1964, ce long-métrage est une merveilleuse critique du mode de vie superficiel et impudique de la bourgeoisie américaine des années 50.
The Swimmer ou quand Lancaster en presque tenue d'Adam remonte à la source originelle.
Stéphanie