La Crève
De Riff Reb's et J. Norman, Ed. Glénat.
Ça commence dans un Turin dévasté, en Novembre.
L'armée des Rasants est dans la ville. Les Pelés y sont comme des lépreux. Les rebelles, eux, se terrent en sous-sol, dans les égouts.
Leurs frappes sporadiques infligent de trop faibles pertes à l'ennemi pour espérer inverser le cours des choses.
Car c'est un peu David contre Goliath : la guérilla urbaine & ses jouets piégés pour faire la nique aux troupes, chars & hélicoptères.
Les résistants sont obligés de fuir, s'éparpiller, pour avoir peut-être une infime chance d'échapper à l'horreur.
Avec la rage, la haine & la détermination pour moteur, Libéro, le poseur de bombes, ira jusqu'au bout de sa révolte...
...bien que les dés soient déjà jetés...
L'armée des Rasants est dans la ville. Les Pelés y sont comme des lépreux. Les rebelles, eux, se terrent en sous-sol, dans les égouts.
Leurs frappes sporadiques infligent de trop faibles pertes à l'ennemi pour espérer inverser le cours des choses.
Car c'est un peu David contre Goliath : la guérilla urbaine & ses jouets piégés pour faire la nique aux troupes, chars & hélicoptères.
Les résistants sont obligés de fuir, s'éparpiller, pour avoir peut-être une infime chance d'échapper à l'horreur.
Avec la rage, la haine & la détermination pour moteur, Libéro, le poseur de bombes, ira jusqu'au bout de sa révolte...
...bien que les dés soient déjà jetés...
Cette BD est un plaidoyer contre le totalitarisme, un hymne à la résistance.
Éditée pour la première fois en 1988, l'histoire ne s'encombre pas de détails pour aller droit à l'essentiel : dénoncer le fascisme & prôner la lutte armée !
C'est brut & sans sous-entendus. Tout y est sombre, désespéré (à l'image de Libéro, le maquisard résolu, qui n'a jamais imaginé s'en sortir ni envisagé de capituler).
.
Noir & violent jusque dans le graphisme, sans concession ni tendresse, un trait puissant, nerveux. L'utilisation du noir (gris) & blanc parfaitement maîtrisée, ainsi que des cadrages & prises de vue à couper le souffle.
Car au cas où un quelconque quidam en douterait, Riff Reb's n'est pas exactement un manche !
Ça peut paraître un peu simpliste (& confus par moments), mais c'est une BD engagée, & c'est d'la bombe !
...& comme il faut en avoir, pour se dresser contre l'inacceptable, du courage, & des corones, aussi !
Fred.
Éditée pour la première fois en 1988, l'histoire ne s'encombre pas de détails pour aller droit à l'essentiel : dénoncer le fascisme & prôner la lutte armée !
C'est brut & sans sous-entendus. Tout y est sombre, désespéré (à l'image de Libéro, le maquisard résolu, qui n'a jamais imaginé s'en sortir ni envisagé de capituler).
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Noir & violent jusque dans le graphisme, sans concession ni tendresse, un trait puissant, nerveux. L'utilisation du noir (gris) & blanc parfaitement maîtrisée, ainsi que des cadrages & prises de vue à couper le souffle.
Car au cas où un quelconque quidam en douterait, Riff Reb's n'est pas exactement un manche !
Ça peut paraître un peu simpliste (& confus par moments), mais c'est une BD engagée, & c'est d'la bombe !
...& comme il faut en avoir, pour se dresser contre l'inacceptable, du courage, & des corones, aussi !
Fred.