Hollywood Babylone
Kenneth Anger, ed. Tristam, coll. Souple.
Dès les premières lignes, l'on a la sensation de se trouver dans les pages glauques de l'Indiscret, le torchon racoleur du Quatuor de Los Angeles, de James Ellroy.
Sont en effet détaillés & passés en revue les vices / faiblesses / procès / addictions / cures de désintoxication / dépressions / internements / suicides / homicides ou autres accidents mortels d'une liste extensible de comédien(ne)s, des plus méconnus à celles & ceux à la renommée interplanétaire.
L'on croise ainsi Mae West, Robert Mitchum, Gary Cooper, France Farmer, Louise Brooks, Charlie Chaplin, Jayne Mansfield, Laureen Bacall, Humphrey Bogart, Lana Turner, Errol Flynn, Johnny Weissmuller, Marlene Dietrich, Jean Harlow, Sharon Tate, Douglas Fairbanks, Rudolph Valentino, des producteurs / réalisateurs comme Myron Selznick ou Howard Hughes, mais aussi d'authentiques gangsters, tels que Lucky Luciano, Ben « Bugsy » Siegel & Meyer Lansky.
Il est également question de la pression qu'exercent les producteurs, ainsi que de la censure d'une Amérique puritaine, partie en croisade contre l'orgiaque dépravation de cette nouvelle Babylone.
Dès les premières lignes, l'on a la sensation de se trouver dans les pages glauques de l'Indiscret, le torchon racoleur du Quatuor de Los Angeles, de James Ellroy.
Sont en effet détaillés & passés en revue les vices / faiblesses / procès / addictions / cures de désintoxication / dépressions / internements / suicides / homicides ou autres accidents mortels d'une liste extensible de comédien(ne)s, des plus méconnus à celles & ceux à la renommée interplanétaire.
L'on croise ainsi Mae West, Robert Mitchum, Gary Cooper, France Farmer, Louise Brooks, Charlie Chaplin, Jayne Mansfield, Laureen Bacall, Humphrey Bogart, Lana Turner, Errol Flynn, Johnny Weissmuller, Marlene Dietrich, Jean Harlow, Sharon Tate, Douglas Fairbanks, Rudolph Valentino, des producteurs / réalisateurs comme Myron Selznick ou Howard Hughes, mais aussi d'authentiques gangsters, tels que Lucky Luciano, Ben « Bugsy » Siegel & Meyer Lansky.
Il est également question de la pression qu'exercent les producteurs, ainsi que de la censure d'une Amérique puritaine, partie en croisade contre l'orgiaque dépravation de cette nouvelle Babylone.
Kenneth Anger passe au vitriol les potins, cancans (proches, parfois, d'une entreprise de destruction massive à l'encontre d'untel) des gazettes à qui profite la chute (souvent vertigineuse) des mythiques célébrités d'Hollywood, des années vingt à la fin des années soixante.
Il pointe du doigt les journaux à scandale qui -déjà- se repaissaient des déboires & autres frasques des stars & starlettes, & dénonce le voyeurisme & la toxicité de la lecture de cette presse comme un « ...besoin maladif du public pour une perpétuelle dose d'excitation par star interposée... » (sic).
Fred.
Il pointe du doigt les journaux à scandale qui -déjà- se repaissaient des déboires & autres frasques des stars & starlettes, & dénonce le voyeurisme & la toxicité de la lecture de cette presse comme un « ...besoin maladif du public pour une perpétuelle dose d'excitation par star interposée... » (sic).
Fred.