Venez visiter le Skyland.
Série franco-canadienne d'Alexandre de la Patellière, Xavier Delaporte et Emmanuel Gorinstein (2005).
Format par saison : 26 épisodes de 26 min.
Saisons disponibles à la Mémo: 1/1.
Tout age.
Suite à une catastrophe obscure, la Terre a éclaté en une myriade de blocs formant le Skyland. Dans ce nouveau monde, la Sphère, organisation totalitaire tente de faire taire toute rébellion. Mais les pirates du ciel aidés de Mahad et Léna, deux adolescents dotés de facultés particulières, vont parcourir la multitude du Skyland pour contrer les visées du dictateur Oslo.
Format par saison : 26 épisodes de 26 min.
Saisons disponibles à la Mémo: 1/1.
Tout age.
Suite à une catastrophe obscure, la Terre a éclaté en une myriade de blocs formant le Skyland. Dans ce nouveau monde, la Sphère, organisation totalitaire tente de faire taire toute rébellion. Mais les pirates du ciel aidés de Mahad et Léna, deux adolescents dotés de facultés particulières, vont parcourir la multitude du Skyland pour contrer les visées du dictateur Oslo.
Attention Skyland est une pépite ! Sorte de mélange alchimique entre la tradition française de l'animation (René Laloux, Paul Grimault), de Science-Fiction (Moebius) et du jeu vidéo (Ubisoft: Assassin's Creed, Prince of Persia,...), cette série malheureusement limitée à une unique saison ressort très largement de la moyenne des productions japonaises ou américaines.
L'apport de la 3D
L'initiateur du projet Emmanuel Gorinstein a développé un moteur 3D performant directement issu du jeu-vidéo permettant aux caméras de naviguer librement dans l'univers graphique créé pour l'occasion. Ce moteur a été réutilisé par la même équipe sur le long métrage d'animation Renaissance qui eut un excellent écho lors de sa sortie. Cette technologie associée à la capture de mouvement, permet une très grande fluidité de l'animation. Il ne reste plus qu'à poser des textures pour donner un aspect dessiné à la série. L'aspect lisse de l'animation par ordinateur est cependant gommé par les magnifiques décors qui font tout le charge de Skyland.
Dernièrement les nouvelles saisons des Cités d'Or utilisent la même méthode avec succès.
Des influences universelles
A la vue du premier épisode, l'influence de Star Wars est évidente et assumée. Entre les Seijin (sortes de Jedi pourchassés par le méchant Vador-Oslo), les robots Briggs très proches des Stormtroopers, l'équipe de pirates-rebels et le vaisseau Hypérion de Mahad, tout est très familier et de bon goût. Les auteurs ont cependant réussi à réinterpréter ces concepts dans un esprit et un visuel français (le vaisseau des pirates s'appelle le Saint-Nazaire,...) original. Les personnages archétypaux permettent à un public de jeunes comme aux parents d'apprécier les épisodes qui peuvent se voir séparément. Sortie en même temps que la série pour enfants Clone Wars dérivée de l'univers Star Wars, Skyland se distingue par une qualité bien supérieure. On peut également retrouver la technique et certains aspects de la série japonaise Last Exile (prochainement dans les bacs de la Mémo).
Une équipe de créateurs originale
Le projet est accompagné par Alexandre de la Patellière, figure désormais reconnue du cinéma français à travers des films tels que Le prénom, Papa ou Maman ou les séries d'animation Le petit Nicolas et The prodigies. Il apporte une touche d'humour qui allège une histoire dramatique tournant autour de la recherche de leur mère par les deux héros. Chaque épisode est l'occasion d'aborder une thématique particulière et un univers graphique spécifique, à la fois onirique et apocalyptique.
Sofiène
L'apport de la 3D
L'initiateur du projet Emmanuel Gorinstein a développé un moteur 3D performant directement issu du jeu-vidéo permettant aux caméras de naviguer librement dans l'univers graphique créé pour l'occasion. Ce moteur a été réutilisé par la même équipe sur le long métrage d'animation Renaissance qui eut un excellent écho lors de sa sortie. Cette technologie associée à la capture de mouvement, permet une très grande fluidité de l'animation. Il ne reste plus qu'à poser des textures pour donner un aspect dessiné à la série. L'aspect lisse de l'animation par ordinateur est cependant gommé par les magnifiques décors qui font tout le charge de Skyland.
Dernièrement les nouvelles saisons des Cités d'Or utilisent la même méthode avec succès.
Des influences universelles
A la vue du premier épisode, l'influence de Star Wars est évidente et assumée. Entre les Seijin (sortes de Jedi pourchassés par le méchant Vador-Oslo), les robots Briggs très proches des Stormtroopers, l'équipe de pirates-rebels et le vaisseau Hypérion de Mahad, tout est très familier et de bon goût. Les auteurs ont cependant réussi à réinterpréter ces concepts dans un esprit et un visuel français (le vaisseau des pirates s'appelle le Saint-Nazaire,...) original. Les personnages archétypaux permettent à un public de jeunes comme aux parents d'apprécier les épisodes qui peuvent se voir séparément. Sortie en même temps que la série pour enfants Clone Wars dérivée de l'univers Star Wars, Skyland se distingue par une qualité bien supérieure. On peut également retrouver la technique et certains aspects de la série japonaise Last Exile (prochainement dans les bacs de la Mémo).
Une équipe de créateurs originale
Le projet est accompagné par Alexandre de la Patellière, figure désormais reconnue du cinéma français à travers des films tels que Le prénom, Papa ou Maman ou les séries d'animation Le petit Nicolas et The prodigies. Il apporte une touche d'humour qui allège une histoire dramatique tournant autour de la recherche de leur mère par les deux héros. Chaque épisode est l'occasion d'aborder une thématique particulière et un univers graphique spécifique, à la fois onirique et apocalyptique.
Sofiène