Cartel
Don Winslow, Seuil Éditions.
1975 - 1999
Plus de vingt ans. Vingt ans pour coincer Adan Barrero, El Jefe des cartels du Mexique.
Vingt ans de perte de temps, de perte d'argent. Vingt ans au cours desquels a volé en éclats la vie privée de Art « Killer » Keller. Sa vie professionnelle, aussi. Il a été « Le Seigneur de la Frontière ». Fut un temps.
& de constater la liste - longue ! - des victimes. & de l'inutilité de ces sacrifices : deux décennies pour que tombe un baron de la drogue, un clin d'oeil pour le remplacer. En intérim ou définitivement. Selon.
Mettre un narcotraficante sur la touche ? Possible. Éradiquer un cartel ? Jamais !
Cette chasse à l'homme fut sanglante. Elle a viré à l'obsession, jusqu'à son dénouement (voir « La Griffe du Chien », chez Seuil).
2004
Keller s'est retiré dans un monastère. Barrero a troqué ses costumes sur-mesure pour une combinaison orange, deux paires de chaussettes & deux caleçons, propriétés de la prison fédérale de Californie dans laquelle il est incarcéré.
Lorsque sa fille, Gloria, meurt des suites d'une maladie incurable, Barrero accepte de coopérer avec la DEA. En échange, il exige d'être présent à ses obsèques. & extradé vers une prison mexicaine.
Une fois transféré, son statut de prisonnier prend - l'enfermement excepté - une ampleur en adéquation avec ce qu'il est en réalité : El Patrón de La Federación.
Adan Barrero met un contrat sur la tête de Art Keller. Il le tient pour responsable de la mort de Gloria...
1975 - 1999
Plus de vingt ans. Vingt ans pour coincer Adan Barrero, El Jefe des cartels du Mexique.
Vingt ans de perte de temps, de perte d'argent. Vingt ans au cours desquels a volé en éclats la vie privée de Art « Killer » Keller. Sa vie professionnelle, aussi. Il a été « Le Seigneur de la Frontière ». Fut un temps.
& de constater la liste - longue ! - des victimes. & de l'inutilité de ces sacrifices : deux décennies pour que tombe un baron de la drogue, un clin d'oeil pour le remplacer. En intérim ou définitivement. Selon.
Mettre un narcotraficante sur la touche ? Possible. Éradiquer un cartel ? Jamais !
Cette chasse à l'homme fut sanglante. Elle a viré à l'obsession, jusqu'à son dénouement (voir « La Griffe du Chien », chez Seuil).
2004
Keller s'est retiré dans un monastère. Barrero a troqué ses costumes sur-mesure pour une combinaison orange, deux paires de chaussettes & deux caleçons, propriétés de la prison fédérale de Californie dans laquelle il est incarcéré.
Lorsque sa fille, Gloria, meurt des suites d'une maladie incurable, Barrero accepte de coopérer avec la DEA. En échange, il exige d'être présent à ses obsèques. & extradé vers une prison mexicaine.
Une fois transféré, son statut de prisonnier prend - l'enfermement excepté - une ampleur en adéquation avec ce qu'il est en réalité : El Patrón de La Federación.
Adan Barrero met un contrat sur la tête de Art Keller. Il le tient pour responsable de la mort de Gloria...
Winslow s'appuie sur des faits réels. « Cartel » est dédié à une liste non exhaustive de « journalistes assassinés ou disparus au Mexique pendant la période que couvre ce roman ». Il y en a plus d'une page !
Un peu à la manière de James Ellroy avec (sa version de) l'histoire des U.S.A., Don Winslow retrace celle des cartels du Mexique, sur une période qui s'étend du milieu des 70'S à nos jours.
Son écriture est addictive. Elle tient en éveil. Difficile de décrocher. Comme si un peu de cocaïne s'était subrepticement diluée dans l'encre du stylo (ok, sur traitement de texte, c'est moins plausible). Cela relève du défi de glisser un marque-pages entre deux chapitres & d'attendre le lendemain pour dévorer la suite !
Fred.