Ma Belle-famille, Noël et Moi
Comédie romantique. Tous publics.
Ma belle-famille, Noël et moi, Cléa Duvall, 2021, 1h42
Ma belle-famille, Noël et moi, Cléa Duvall, 2021, 1h42
Dès le mois de novembre et jusqu'à la fin du mois de janvier, quel que
soit le jour, l'heure et la chaîne, nos écrans diffusent en continu les
films de Noël calqués les uns sur les autres, les mêmes histoires se
répètant à l'infini.
Un bel homme musclé qui sait porter des sapins et
patiner recroise à l'occasion des fêtes de fin d'année la belle jeune
femme hyper fortiche en décorations festives clignotantes dont il était
amoureux dans sa jeunesse. Dans leur ville natale, à la patinoire, sur
le marché de Noël, ou dans la salle des fêtes, les tourteraux découvrent
mutuellement qu'ils sont formidables et généreux. Le rendez-vous d'antan manqué se tranforme en conte doré et donc ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Je n'ai personnellement rien contre les films de Noël. J'avoue que j'en regarde un ou deux chaque année, ça m'amuse et me détend ! (et puis si je n'en regardais pas, je ne connaitrais pas autant de détails sur ce genre de chefs d'oeuvre....) En revanche, il serait temps de faire un peu de place aussi aux autres histoires d'amour, à celles qui ne sont pas hétéronormées par exemple. C'est ce qu'a « osé » la réalisatrice Cléa DuVall avec sa comédie Ma belle-famille, Noël et moi. Ce film est salutaire car il déneige, dépoussière, et rafraichit ces romances qui maintiennent des modèles archaïques.
Dans cette version moderne, sur un coup de tête une jeune femme invite sa dulcinée à venir passer les fêtes dans sa famille. Le hic, c'est que d'une part ni ses parents ni ses soeurs ne sont au courant qu'elle est homosexuelle et que d'autre part sa famille est très conservatrice. Cerise sur la gâteau, elle n'a jamais parlé de sa compagne à quiconque et cette dernière le découvre en route !
Rassurons-nous, l'esprit de Noël est là ! Le film s'inscrit volontairement dans la même veine " film de Noël" et en ce sens perpétue joyeusement clichés ou traditions, c'est selon, et c'est plaisant. Mais ce qui est nouveau et intéressant, c'est l'invitation à réfléchir sur les questions de la tolérance, du poids de la famille dans l'épanouissement individuel, de l'acceptation de sa sexualité, et de la difficulté à oser affirmer sa différence. L'obligation inévitable, presque une injonction, du coming-out est aussi abordée avec sensibilité et dans toute sa complexité.
C'est donc un vent frais, guilleret et inédit qui insuffle (enfin) du contenu à ces romances qui participent chaque année à l'ambiance des fêtes. Un geste cinématographique fort et délicat qui garde l'esprit du genre tout en le révolutionnant habilement.
Stéphanie
Je n'ai personnellement rien contre les films de Noël. J'avoue que j'en regarde un ou deux chaque année, ça m'amuse et me détend ! (et puis si je n'en regardais pas, je ne connaitrais pas autant de détails sur ce genre de chefs d'oeuvre....) En revanche, il serait temps de faire un peu de place aussi aux autres histoires d'amour, à celles qui ne sont pas hétéronormées par exemple. C'est ce qu'a « osé » la réalisatrice Cléa DuVall avec sa comédie Ma belle-famille, Noël et moi. Ce film est salutaire car il déneige, dépoussière, et rafraichit ces romances qui maintiennent des modèles archaïques.
Dans cette version moderne, sur un coup de tête une jeune femme invite sa dulcinée à venir passer les fêtes dans sa famille. Le hic, c'est que d'une part ni ses parents ni ses soeurs ne sont au courant qu'elle est homosexuelle et que d'autre part sa famille est très conservatrice. Cerise sur la gâteau, elle n'a jamais parlé de sa compagne à quiconque et cette dernière le découvre en route !
Rassurons-nous, l'esprit de Noël est là ! Le film s'inscrit volontairement dans la même veine " film de Noël" et en ce sens perpétue joyeusement clichés ou traditions, c'est selon, et c'est plaisant. Mais ce qui est nouveau et intéressant, c'est l'invitation à réfléchir sur les questions de la tolérance, du poids de la famille dans l'épanouissement individuel, de l'acceptation de sa sexualité, et de la difficulté à oser affirmer sa différence. L'obligation inévitable, presque une injonction, du coming-out est aussi abordée avec sensibilité et dans toute sa complexité.
C'est donc un vent frais, guilleret et inédit qui insuffle (enfin) du contenu à ces romances qui participent chaque année à l'ambiance des fêtes. Un geste cinématographique fort et délicat qui garde l'esprit du genre tout en le révolutionnant habilement.
Stéphanie