The Boys
Série de Super-héros. Pour adultes.
The Boys, P. Sgriccia et D. Attias, 2020, 480 min
The Boys, P. Sgriccia et D. Attias, 2020, 480 min
Dans une société contemporaine, les super-héros sont des stars employées par une multinationale surpuissante, Vought International, qui gère leur image, leurs relations publiques et leurs missions. Et bien évidemment, nos super-héros sont comme les stars du monde réel, arrogantes, corrompues, voire criminelles.
À des lieues de la naïveté policée d'un Marvel Cinematic Universe ou de la subversion adolescente d'un Suicide Squad, The Boys raconte comment l'organisation éponyme cherche à détruire les Sept, têtes de file de Vought, rendus coupables d'exactions envers les Humains.
La série, adaptée d'un comic de Garth Ennis et Darick Robertson, suit le point de vue de Hughie Campbell; loser ordinaire dont la copine se fait tuer lors d'une collision à 300km/h par A-Train, super héros hyper-rapide; qui est recruté par Billy Butcher, mercenaire qui voue une haine sans limites aux "Supes" pour des raisons qu'on découvrira au cours de la Saison 1.
Suivant à la fois le point de vue des "Boys", le groupe de terroristes emmenés par Butcher, et des Sept, la série nous montre à la fois le management et les frasques des super-héros, pervertis à la fois par leur surpuissance par rapport au commun des mortels et par leurs impératifs et excès de personnalités médiatiques.
Entre le Protecteur, genre de Superman bis, et ses rapports de domination pour le moins malsains, les problèmes d'addiction de A-Train et The Deep (ersatz d'Aquaman alcoolique et misogyne), les difficultés que les super héroïnes Maeve et Starlight ont pour s'imposer en tant que femmes, on comprend rapidement qu'avoir des super pouvoirs ne change pas grand chose à nos comportements et difficultés.
Oscillant constamment entre un humour grinçant mais justement dosé (loin de la déferlante d'autodérision forcée d'un Deadpool ou Thor : Ragnarok) et un cynisme glacial dans les situations tant du coté des "gentils" que des "méchants", servie par des effets spéciaux et un univers visuel de qualité, The Boys est pour le moment une série captivante dont on attend la suite.
Avec une saison 1 constituée de 8 épisodes d'une heure environ, et une saison 2 à sortir en DVD, on en redemande et on est curieux de voir la suite !
Loïck
La série, adaptée d'un comic de Garth Ennis et Darick Robertson, suit le point de vue de Hughie Campbell; loser ordinaire dont la copine se fait tuer lors d'une collision à 300km/h par A-Train, super héros hyper-rapide; qui est recruté par Billy Butcher, mercenaire qui voue une haine sans limites aux "Supes" pour des raisons qu'on découvrira au cours de la Saison 1.
Suivant à la fois le point de vue des "Boys", le groupe de terroristes emmenés par Butcher, et des Sept, la série nous montre à la fois le management et les frasques des super-héros, pervertis à la fois par leur surpuissance par rapport au commun des mortels et par leurs impératifs et excès de personnalités médiatiques.
Entre le Protecteur, genre de Superman bis, et ses rapports de domination pour le moins malsains, les problèmes d'addiction de A-Train et The Deep (ersatz d'Aquaman alcoolique et misogyne), les difficultés que les super héroïnes Maeve et Starlight ont pour s'imposer en tant que femmes, on comprend rapidement qu'avoir des super pouvoirs ne change pas grand chose à nos comportements et difficultés.
Oscillant constamment entre un humour grinçant mais justement dosé (loin de la déferlante d'autodérision forcée d'un Deadpool ou Thor : Ragnarok) et un cynisme glacial dans les situations tant du coté des "gentils" que des "méchants", servie par des effets spéciaux et un univers visuel de qualité, The Boys est pour le moment une série captivante dont on attend la suite.
Avec une saison 1 constituée de 8 épisodes d'une heure environ, et une saison 2 à sortir en DVD, on en redemande et on est curieux de voir la suite !
Loïck