Sausage party
Film d'animation pour ado/adultes (interdit aux moins de 12 ans)
Sausage party, film d'animation de Conrad Vernon et Greg Tiernan, 1h29, 2016.
Il s'en passe de bien vertes dans les rayons de nos supermarchés !
Sausage party, film d'animation grivois et subversif a provoqué un vif scandale au pays de Donald Trump. Déjà, évoquer la sexualité des hot-dogs, c'est tout de même un peu sale, alors critiquer la religion et la société de consommation !
Sausage party, film d'animation de Conrad Vernon et Greg Tiernan, 1h29, 2016.
Il s'en passe de bien vertes dans les rayons de nos supermarchés !
Sausage party, film d'animation grivois et subversif a provoqué un vif scandale au pays de Donald Trump. Déjà, évoquer la sexualité des hot-dogs, c'est tout de même un peu sale, alors critiquer la religion et la société de consommation !
Attention, attention : mioches, passez votre chemin, ceci n'est pas un dessin animé pour vous ! Pour les autres (finalement assez majoritaires), le film de Conrad Vernon et Greg Tiernan aura l'avantage de permettre la distinction une bonne fois pour toutes entre grossièreté et vulgarité.
Car dans Sausage party, c'est peu dire que la gaillardise est de mise, la gaudriole aussi, de même que la grivoiserie et la paillardise, mais là, c'était juste pour aller au bout de la liste des synonymes.
Ah, dans Sausage party on parle enfin des vrais trucs qui intéressent les grands ! A savoir le sexe, le pouvoir, le prestige et le sexe.
Dans ce cartoon hautement subversif, on découvre la société des produits vendus en grande surface, et en particulier Frank, le héros, une saucisse qui parle et qui en pince pour Brenda, la jolie brioche qu'il se verrait bien fourrer en cette veille de fête nationale propice à l'achat de hot-dogs.
Du reste, tous les personnages jacassent sans arrêt et n'espèrent qu'une seule chose : être choisis par un client pour accéder au nirvana mystique de l'au-delà des caisses. Évidemment, personne n'écoute le pot de moutarde échangé qui lui seul a vu ce qui se trame en cuisine. Prophète de malheur?
Chewing-gum à gros QI
Jusqu'à la dernière minute, on vit une aventure délirante où l'on croise un gel intime psychopathe, une bouillante taco mexicaine, un chewing-gum mâché portrait craché de Stephen Hawking et autres dingueries à base de junk food sous emballage plastique.
La scène au rayon des alcools est d'ailleurs un sommet ; dans le genre quartier interlope, on n'a guère fait mieux depuis la cantina de Star Wars.
Si l'on veut se détacher quelque peu de ces réjouissantes potacheries, on signalera que Sausage party évoque sans complexe le racisme, la drogue, l'obésité, le terrorisme, l'antisémitisme ou le conflit israélo-palestinien.
Quant à la société de consommation et la religion, elles sont ridiculisées à l'arme lourde.
Ce qui a bien entendu déclenché le courroux scandalisé des milieux réacs aux Etats-Unis comme ici.
Ce bénéfice collatéral prouve une fois de plus le bien-fondé du célèbre aphorisme de Pierre Desproges: "Se moquer des valeurs traditionnelles, c'est bien ; avec des fesses, c'est encore mieux."
Eric
Car dans Sausage party, c'est peu dire que la gaillardise est de mise, la gaudriole aussi, de même que la grivoiserie et la paillardise, mais là, c'était juste pour aller au bout de la liste des synonymes.
Ah, dans Sausage party on parle enfin des vrais trucs qui intéressent les grands ! A savoir le sexe, le pouvoir, le prestige et le sexe.
Dans ce cartoon hautement subversif, on découvre la société des produits vendus en grande surface, et en particulier Frank, le héros, une saucisse qui parle et qui en pince pour Brenda, la jolie brioche qu'il se verrait bien fourrer en cette veille de fête nationale propice à l'achat de hot-dogs.
Du reste, tous les personnages jacassent sans arrêt et n'espèrent qu'une seule chose : être choisis par un client pour accéder au nirvana mystique de l'au-delà des caisses. Évidemment, personne n'écoute le pot de moutarde échangé qui lui seul a vu ce qui se trame en cuisine. Prophète de malheur?
Chewing-gum à gros QI
Jusqu'à la dernière minute, on vit une aventure délirante où l'on croise un gel intime psychopathe, une bouillante taco mexicaine, un chewing-gum mâché portrait craché de Stephen Hawking et autres dingueries à base de junk food sous emballage plastique.
La scène au rayon des alcools est d'ailleurs un sommet ; dans le genre quartier interlope, on n'a guère fait mieux depuis la cantina de Star Wars.
Si l'on veut se détacher quelque peu de ces réjouissantes potacheries, on signalera que Sausage party évoque sans complexe le racisme, la drogue, l'obésité, le terrorisme, l'antisémitisme ou le conflit israélo-palestinien.
Quant à la société de consommation et la religion, elles sont ridiculisées à l'arme lourde.
Ce qui a bien entendu déclenché le courroux scandalisé des milieux réacs aux Etats-Unis comme ici.
Ce bénéfice collatéral prouve une fois de plus le bien-fondé du célèbre aphorisme de Pierre Desproges: "Se moquer des valeurs traditionnelles, c'est bien ; avec des fesses, c'est encore mieux."
Eric