Le secret de Mona
Roman. Pour ados.
Le secret de Mona, Patrick Bard, Syros, 2020, 164 p.
« Et puis il y avait les sous, c'est un vrai problème les sous »
Le secret de Mona, Patrick Bard, Syros, 2020, 164 p.
« Et puis il y avait les sous, c'est un vrai problème les sous »
Désertification des campagnes, précarité, gilets jaunes, aide sociale, CAF, logement insalubre : Mona vit dans cet environnement depuis qu'elle est née. Sa mère est célibataire et elle a un petit frère qu'elle essaie de protéger au maximum en endossant des responsabilités d'adulte alors qu'elle n'a que 17 ans.
Le récit s'ouvre sur une scène d'action, Mona est au volant d'une voiture (elle n'a pas le permis), son petit frère gémit à l'arrière car il a une forte fièvre. Elle grille un stop, et 2 policiers l'arrêtent. L'engrenage démarre et il ne va plus s'arrêter.
Dans ce roman haletant, nous pénétrons dans les coulisses d'un drame social où aucun maillon de la chaîne (pouvoirs publics, assistante sociale, enseignants...) n'aura vu les signaux d'alerte.
Ce roman nous fait vivre dans la précarité, avec l'impression de vivre avec Mona et son petit frère dans un monde rude où ils sont seuls face à l'administration, au manque d'argent et à la solitude qui en découle. L'auteur donne une voix à tous « les petites gens », aux invisibles et il le fait avec une force et une puissance incroyable.
Les chapitres sont divisés par personnages, chacun a la parole et interprète à sa façon ce qu'il vit. Cela donne un rythme dynamique voir effréné au roman, et une furieuse envie de dévorer le livre. Je dois dire que ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
La fin vous laissera sur les miches, je n'en dis pas plus.
Bref, pour moi c'est une pépite.
Dans ce roman haletant, nous pénétrons dans les coulisses d'un drame social où aucun maillon de la chaîne (pouvoirs publics, assistante sociale, enseignants...) n'aura vu les signaux d'alerte.
Ce roman nous fait vivre dans la précarité, avec l'impression de vivre avec Mona et son petit frère dans un monde rude où ils sont seuls face à l'administration, au manque d'argent et à la solitude qui en découle. L'auteur donne une voix à tous « les petites gens », aux invisibles et il le fait avec une force et une puissance incroyable.
Les chapitres sont divisés par personnages, chacun a la parole et interprète à sa façon ce qu'il vit. Cela donne un rythme dynamique voir effréné au roman, et une furieuse envie de dévorer le livre. Je dois dire que ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
La fin vous laissera sur les miches, je n'en dis pas plus.
Bref, pour moi c'est une pépite.
Julie